28 ACCOMPAGNER LES VICTIMES D’ACCIDENTS DE LA CIRCULATION 29 ACCOMPAGNER LES VICTIMES D’ACCIDENTS DE LA CIRCULATION enjeux assurantiels. Lors d’une première vague de diffusion menée entre septembre 2023 et juillet 2024, la campagne a enregistré un total de 54 millions de vues, atteint 8,6 millions de personnes et généré près de 58 000 visites sur le site dédié. La seconde phase, initiée en mars 2025 et caractérisée par une approche multicanale, a permis de toucher près de 2 millions de contacts en l’espace de trois mois, amplifiant ainsi de manière significative l’impact global de l’opération de sensibilisation.• L’attestation d’assurance (« carte verte ») et le certificat d’assurance (« vignette verte ») apposés en bas à droite du pare-brise ne sont plus obligatoires depuis le 1er avril 2024 pour l’ensemble des véhicules immatriculés. Le contrôle de l’obligation d’assurance par les forces de l’ordre s’effectue désormais grâce au fichier des véhicules assurés (FVA), alimenté par les assureurs, par lecture de la plaque d’immatriculation. Le FVA recence en temps réel l’ensemble des contrats d’assurance automobile du territoire français. Pour faire circuler un véhicule, celui-ci doit toujours obligatoirement être couvert par une assurance de responsabilité civile. • DÉMATÉRIALISÉE, MAIS TOUJOURS OBLIGATOIRE « Le 24 juin 2021, à 20 heures, je vais à un concert. Je prends mon scooter et je me dirige vers Adamville. Et puis… Black-out total ! Je me retrouve dans le camion des pompiers après avoir été percutée par une mobylette qui a fui. Aux urgences, les professionnels me font un scanner puis préconisent une IRM [imagerie par résonance magnétique] de contrôle le mois suivant, qui révèle un hématome cérébral. En mars 2022, il est heureusement résorbé. Comme je ne connaissais pas celui qui a provoqué l’accident, il y a eu, au tribunal, un classement sans suite, mais les papiers transmis par ma mutuelle mentionnaient toutefois le Fonds de Garantie des Victimes et j’ai alors rempli mon dossier sans y croire. J’ai joint mes examens et autres documents demandés. Et puis, un jour, j’ai reçu un courrier et quelqu’un au téléphone m’a parlé, m’a écoutée et m’a demandé de raconter. J’ai eu l’impression d’avoir été écoutée mais surtout entendue. J’ai été indemnisée pour les conséquences de cet accident sur ma vie pendant presque un an et, franchement, je remercie chaleureusement le Fonds au niveau financier et pour l’accueil que j’ai eu parce que je me suis vraiment sentie reconnue comme victime.• PAROLE DE VICTIME MARIE-AGNÈS, victime d’un accident de la circulation GENDARMERIE/SIRPA/E.TAUPIN
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